Aujourd’hui, c’est Dieu qui régale ! S’il fallait nous lancer dans la publicité, cela pourrait être un bon slogan pour notre eucharistie dominicale. Venez, c’est Dieu qui régale ! Ou, pour reprendre le prophète Isaïe : Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer, venez acheter du vin et du lait sans argent et sans rien payer. Ce serait jour de fête, nous serions les invités et Dieu lui-même notre hôte.
Cette invitation inouïe, venant de Dieu et parvenue jusqu’à nous par son prophète, n’est pas un doux rêve. Le Dieu qui a envoyé son prophète est bien celui qui veut rassembler autour de lui son peuple pour un festin savoureux. Mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses. Ce n’est pas une distribution de sandwiches qui est proposée, mais un vrai repas auquel nous sommes invités. Le Dieu auquel nous croyons est un Dieu généreux, un Dieu qui prend soin de son peuple. Ceux qu’il avait jadis libérés d’Egypte en ont fait l’expérience avant nous ; le psalmiste l’a chanté : la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres… Tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit. Il faut oser se montrer pauvre devant Dieu, oser tout attendre de lui pour tout recevoir de lui. Il faut oser, venir et l’écouter : Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Ecoutez et vous vivrez.
Cette invitation de Dieu, des siècles après Isaïe, Jésus va la reprendre et la réaliser le jour où une foule affamée se presse auprès de lui. Ces gens l’ont cherché et suivi d’abord pour l’écouter, certains aussi pour être guéri. Ils sont sans doute parti un vite ; ils sont surtout très nombreux (cinq mille, sans compter les femmes et les enfants) ; trop nombreux ! Le soir approche et les ventres gargouillent. Certes, l’Ecriture le dit : L’homme ne vit pas seulement de pain ; mais le pain, ça aide, c’est pas mal, le pain, quand on en a un morceau à se mettre sous la dent. En cherchant bien, les disciples trouvent 5 pains et 2 poissons. Bien peu de choses pour autant de monde. Ne vaut-il pas mieux renvoyer chacun chez lui ? Et que devient l’invitation de Dieu à nous régaler quand il y a si peu de choses pour autant de monde ? Eh bien, elle devient réalité, par l’action conjuguée de ceux qui laissent ce peu qu’ils ont emporté et de Jésus qui prend tout cela, lève les yeux au ciel et prononce la bénédiction et des disciples, chargés de la distribution. On ne sait pas trop comment, mais tous ont mangé à leur faim, et il y a même des restes. Et pas qu’un peu : 12 corbeilles ! Dieu est fidèle à sa parole : il veille sur son peuple, il donne la nourriture au temps voulu, et il la donne en abondance. Il n’est pas avare dans les quantités ; il semble ne pas trop connaître ses tables de multiplications tant il y a de restes. Mais ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est que ces gens comprennent qui est Dieu pour eux : il est celui qui donne, qui donne tout, qui se donne en Jésus.
Ce signe du pain partagé à tous ceux qui ont faim annonce cet autre geste que Jésus va poser au soir de sa mort, lorsque rompant le pain, il l’offrira en signe de sa vie livrée pour la vie du monde ; Dieu ne comble pas seulement notre faim de pain, il nous comble de sa présence ; il se fait notre tout et s’offre totalement pour que nous ayons la vie de Dieu en nous. Non seulement nous ne craignons plus la faim mais nous ne craignons plus la mort. Dieu se donne en partage ; Dieu donne sa propre vie en partage pour nous tous.
Oui, nous pouvons tous approcher de Dieu et recevoir de lui tout ce qu’il veut nous donner : sa Parole, son Pain, sa Vie. Nous pouvons tous approcher, consommer Dieu jusqu’à satiété : Dieu se donne toujours avec la même surabondance. Encore faut-il avoir faim de lui, ne serait-ce qu’un tout petit peu ! As-tu faim ? Alors viens ! Aujourd’hui, c’est Dieu qui régale ! Amen.
Cette invitation inouïe, venant de Dieu et parvenue jusqu’à nous par son prophète, n’est pas un doux rêve. Le Dieu qui a envoyé son prophète est bien celui qui veut rassembler autour de lui son peuple pour un festin savoureux. Mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses. Ce n’est pas une distribution de sandwiches qui est proposée, mais un vrai repas auquel nous sommes invités. Le Dieu auquel nous croyons est un Dieu généreux, un Dieu qui prend soin de son peuple. Ceux qu’il avait jadis libérés d’Egypte en ont fait l’expérience avant nous ; le psalmiste l’a chanté : la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres… Tu leur donnes la nourriture au temps voulu ; tu ouvres ta main : tu rassasies avec bonté tout ce qui vit. Il faut oser se montrer pauvre devant Dieu, oser tout attendre de lui pour tout recevoir de lui. Il faut oser, venir et l’écouter : Prêtez l’oreille ! Venez à moi ! Ecoutez et vous vivrez.
Cette invitation de Dieu, des siècles après Isaïe, Jésus va la reprendre et la réaliser le jour où une foule affamée se presse auprès de lui. Ces gens l’ont cherché et suivi d’abord pour l’écouter, certains aussi pour être guéri. Ils sont sans doute parti un vite ; ils sont surtout très nombreux (cinq mille, sans compter les femmes et les enfants) ; trop nombreux ! Le soir approche et les ventres gargouillent. Certes, l’Ecriture le dit : L’homme ne vit pas seulement de pain ; mais le pain, ça aide, c’est pas mal, le pain, quand on en a un morceau à se mettre sous la dent. En cherchant bien, les disciples trouvent 5 pains et 2 poissons. Bien peu de choses pour autant de monde. Ne vaut-il pas mieux renvoyer chacun chez lui ? Et que devient l’invitation de Dieu à nous régaler quand il y a si peu de choses pour autant de monde ? Eh bien, elle devient réalité, par l’action conjuguée de ceux qui laissent ce peu qu’ils ont emporté et de Jésus qui prend tout cela, lève les yeux au ciel et prononce la bénédiction et des disciples, chargés de la distribution. On ne sait pas trop comment, mais tous ont mangé à leur faim, et il y a même des restes. Et pas qu’un peu : 12 corbeilles ! Dieu est fidèle à sa parole : il veille sur son peuple, il donne la nourriture au temps voulu, et il la donne en abondance. Il n’est pas avare dans les quantités ; il semble ne pas trop connaître ses tables de multiplications tant il y a de restes. Mais ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est que ces gens comprennent qui est Dieu pour eux : il est celui qui donne, qui donne tout, qui se donne en Jésus.
Ce signe du pain partagé à tous ceux qui ont faim annonce cet autre geste que Jésus va poser au soir de sa mort, lorsque rompant le pain, il l’offrira en signe de sa vie livrée pour la vie du monde ; Dieu ne comble pas seulement notre faim de pain, il nous comble de sa présence ; il se fait notre tout et s’offre totalement pour que nous ayons la vie de Dieu en nous. Non seulement nous ne craignons plus la faim mais nous ne craignons plus la mort. Dieu se donne en partage ; Dieu donne sa propre vie en partage pour nous tous.
Oui, nous pouvons tous approcher de Dieu et recevoir de lui tout ce qu’il veut nous donner : sa Parole, son Pain, sa Vie. Nous pouvons tous approcher, consommer Dieu jusqu’à satiété : Dieu se donne toujours avec la même surabondance. Encore faut-il avoir faim de lui, ne serait-ce qu’un tout petit peu ! As-tu faim ? Alors viens ! Aujourd’hui, c’est Dieu qui régale ! Amen.