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Ce blog voudrait vous permettre de vivre un chemin spirituel au rythme de la liturgie de l'Eglise catholique.

Les méditations s'appuient soit sur les textes bibliques quotidiens, soit sur la prière de l'Eglise.

Puisque nous sommes tous responsables de la foi des autres, n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Nous pourrons ainsi nous enrichir de la réflexion des autres.







samedi 25 février 2017

08ème dimanche ordinaire A - 26 février 2017

Moi, je ne t'oublierai pas, dit le Seigneur !





            Dimanche dernier, la liturgie nous invitait à nous élever à la hauteur de Dieu lui-même. L’horizon qui nous était indiqué, n’était rien moins que la sainteté de Dieu lui-même : Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Mais voilà, vous et moi, nous savons bien que cela est plus vite dit que fait. Et si nous n’y arrivions pas ? 
 
La première lecture de ce dimanche semble se faire l’écho d’un tel échec. Il semble n’y avoir plus rien entre Jérusalem et son Seigneur. Ecoutez-la se plaindre : Jérusalem disait : Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. Le temps de la splendeur est passé ; Jérusalem n’est plus rien. C’est la catastrophe, la ruine complète. Ce qui est surprenant, c’est l’attitude très humaine de Jérusalem. Elle ne semble pas se remettre en cause. Elle accuse Dieu de l’avoir abandonnée. ; il serait la cause de tous ses malheurs. N’est-ce pas là notre attitude devant les difficultés de la vie ? Trouver un responsable, autre que nous, qui nous empêcherait de trop nous regarder, de trop chercher en nous ce qui a pu causer les difficultés. Cela se traduit parfois par un : Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu ? Dieu, la cause de tous nos malheurs ! Si tel est le cas, il faudrait s’en débarrasser. Mais écoutez bien Jérusalem. Dans sa plainte, n’y a-t-il pas aussi le regret des jours passés et le désir de retrouver quelque chose de sa splendeur éteinte ? Sa plainte ne serait pas alors accusation, mais bien lamentation, au sens du lamento, ce chant de tristesse et de déploration. Jérusalem s’est bien regardée, elle sait ce qui l’a conduit à cet éloignement de Dieu. Et elle veut croire, dans sa lamentation, que ce n’est peut-être pas trop tard ! En prononçant ce que l’on peut entendre comme une prière, elle espère une réponse, une réaction. Dieu peut-il rester sourd ? 
 
La réponse ne tarde pas : Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? La question peut surprendre et celles et ceux qui sont parents savent bien que cela est impossible. Quand on a donné la vie, on est engagé à vie. Et quand bien même le rejeton devait décevoir, les parents n’en seraient pas moins parents. Pour Dieu, c’est pareil et même plus fort encore : Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas, dit le Seigneur. Quelle belle espérance s’ouvre pour tous les hommes ! Ils ont la certitude de n’être jamais laissé à eux-mêmes ; ils ont la certitude de n’être jamais seuls. Tous les hommes peuvent bien les oublier y compris leurs parents, Dieu n’oubliera aucun de ceux qu’il a appelés à la vie. Il est le rocher sur qui nous pouvons nous appuyer ; il est le refuge qui nous protège ; il est notre salut. Tout est dit par le psalmiste qui répond ainsi à la promesse de Dieu d’être toujours avec nous : Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, mon salut vient de lui. 
 
Avons-nous cette même certitude ancrée profondément en nous ? Savons-nous, dans la détresse, crier vers Dieu avec confiance, sûrs non seulement qu’il peut quelque chose pour nous, mais sûrs aussi qu’il va intervenir en notre faveur ? Nous sommes à trois jours de l’entrée en Carême, un temps béni pour réapprendre à crier vers Dieu en confiance. Ce dimanche nous donne déjà le ‘la’, un avant-goût de la confiance retrouvée, un avant-goût de la tendresse de Dieu à notre égard. Si la rudesse du Carême à venir venait à nous décourager, souvenons-nous de ce dimanche qui nous rappelle que nous recevons tout de Dieu. Il est le seul que nous devons chercher ; il est le seul dont nous devons avoir le souci parce que lui, le premier, a le souci permanent de nous : Je ne t’oublierai pas, dit le Seigneur ! Il nous veut à sa hauteur, il nous met à sa hauteur, pour sa gloire et notre salut. Amen.

samedi 18 février 2017

07ème dimanche ordinaire A - 19 février 2017

Un Dieu à hauteur de l'homme ou un homme à la hauteur de Dieu ?






L’homme moderne n’aime rien moins que d’être contraint, surtout en France. N’est-ce pas, la Révolution nous a apporté notre liberté chérie, et dès lors, tout ce qui semble être une entrave à cette liberté devient insupportable. Le slogan : il est interdit d’interdire ! est poussé dans ces derniers retranchements, transformant l’adulte en éternel adolescent insatisfait à perpétuité. Dès lors qu’il veut quelque chose, même si c’est considéré a-moral ou a-normal par les normes de la société, il faut faire évoluer ces dernières pour que son désir ne soit pas frustré. Comment peut-il alors recevoir la Parole de ce dimanche comme une Bonne Nouvelle, elle qui vient justement mettre un frein à sa liberté de se venger, à sa liberté de haïr, à sa liberté de vivre comme il veut loin de toute référence, et surtout de toute référence religieuse ! Toute expérience de Dieu semble vouée à l’échec, si ce n’est à la moquerie : tu crois encore en Dieu, toi ? Evolue un peu, sois libre ! 
 
Les tentatives de circonscrire Dieu et son « pouvoir » sur les hommes ont été nombreuses, de tous temps. Prenons les dieux romains : ils ne sont pas parfaits, ils ont commerce avec les hommes (enfin, surtout avec leurs femmes !), et semblent plus justifier les travers des hommes que d’inviter les hommes à s’élever. Je dirais que ce sont des dieux à hauteur d’hommes. Ils vivent dans un monde parallèle, et leurs incursions dans le monde des hommes sont rarement porteuses d’avenir ou de bonheur. Ils sont en fait presque l’excuse suprême à tous les travers humains. Comment les hommes pourraient-ils être fidèles si les dieux se font des infidélités ? Comment les hommes pourraient-ils apprendre la tempérance alors que leurs dieux sont intempérants ? Comment les hommes pourraient-ils apprendre de leurs dieux l’amour véritable alors que ceux-ci ne cessent de s’affronter, de se jalouser ? Ce seraient presque des dieux pour l’homme moderne : ces dieux romains sont souverainement libres ; vivons donc comme eux ; ils ne sont pas trop dérangeants ! Ils sont à la portée des hommes et n’entravent pas leur sacro-sainte liberté. 
 
J’en entends déjà dire que, dans le christianisme aussi, Dieu s’est mis à hauteur d’homme en Jésus. C’est vrai ; encore faut-il préciser pourquoi il s’est mis à hauteur d’homme. Il ne s’est pas mis à hauteur d’homme pour se complaire dans leur travers, ni pour se jouer d’eux. En Jésus, Dieu se met à hauteur des hommes pour que les hommes puissent se mettre à la hauteur de Dieu. Ce n’est pas une petite incursion, histoire de voir ce que ça fait d’être comme un homme. C’est un engagement absolu, par amour des hommes, pour rendre à ces derniers la ressemblance avec Dieu qu’ils ont perdu du temps de Noé. Quand le Dieu d’Israël se met à hauteur d’homme en Jésus, c’est pour sauver les hommes ; quand le Dieu d’Israël se met à hauteur d’homme en Jésus, c’est pour les libérer du péché, du Mal et de la Mort. Quand le Dieu d’Israël se met à hauteur d’homme en Jésus, c’est pour leur offrir une vie à la hauteur de la sienne. Nous comprenons alors sa proposition faites aux hommes d’être saints, car lui, le Seigneur Dieu, est saint. Il s’agit, depuis Moïse et jusqu’à Jésus Christ, de faire entrer l’homme dans le monde de Dieu, dans les pensées de Dieu, et non l’inverse. Certes, la liberté comprise comme « je fais ce que je veux quand je veux, comme je veux, avec qui je veux » en prend un coup. En invitant les hommes à la sainteté, il les invite à se soucier d’abord des autres avant de se soucier d’eux-mêmes. Et voilà qu’en Jésus, l’homme est invité à se mettre à la hauteur de Dieu comme jamais auparavant. Vous avez appris qu’il a été dit : … eh bien ! moi, je vous dis d’aller encore plus loin dans l’amour et de refuser toute forme de violence : il vaut mieux se prendre une deuxième gifle que de répliquer méchamment ! Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Aimez donc vos ennemis ! 
 
Ce qui semble être un durcissement de la Loi est en fait une libération vis-à-vis de la Loi : tu peux aller plus loin dans l’amour que ce que la Loi prescrit. La violence régulée qu’elle avait mise en place (œil pour œil, dent pour dent), tu peux la remplacer par plus d’amour, plus d’attention à l’autre, parce que c’est ce que Dieu fait vis-à-vis de toi : il pardonne toutes tes offenses, te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. Il est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Si tu veux marcher humblement avec ton Dieu, tu dois vivre, penser et agir comme lui. Il ne veut pas ta mort, mais ta vie ; il ne veut pas ton malheur, mais ton bonheur. Et Jésus t’offre ce bonheur et cette vie en se livrant sur la croix. Là, au pied de la croix, tu peux voir que Dieu est sérieux avec toi quand il t’invite à vivre ainsi. Combien de dieux romains ont donné leur vie pour les hommes ? Combien de dieux à hauteur d’hommes entraînent les hommes vers le haut, vers un absolu, vers un accomplissement qui ne se fait pas au détriment des autres mais avec les autres et pour les autres ? A part Jésus, je n’en vois aucun ! Lui seul, vrai Dieu, s’est fait vraiment homme pour que tous les hommes qui croient en lui puissent parvenir à la hauteur de Dieu, à la hauteur de l’amour de Dieu pour tous. Il a fait de nous un sanctuaire de Dieu, un sanctuaire à sa hauteur : parfaitement saint, parfaitement capable de l’accueillir. 
 
Quand Jésus réinterprète la Loi en y injectant une bonne dose d’amour, il invite l’homme à choisir son Dieu : soit il choisit le Dieu qui aime, en aimant à son tour, soit il choisit un dieu à sa hauteur pour qu’il puisse continuer à ne penser qu’à lui, à ne vivre que pour lui seul, quitte à écraser les autres. Le choix est tien maintenant : un Dieu à la hauteur de l’homme ou un homme à la hauteur de Dieu. Choisis bien pour vivre mieux. Amen.


(Dessin de Mr Leiterer)

samedi 11 février 2017

06ème dimanche ordinaire A - 12 février 2017

Dieu propose, l'homme dispose !






Vous connaissez sans doute cette phrase de Clémenceau concernant les conflits armés : la guerre est une chose trop grave pour être confiée aux seuls militaires ! Nous pouvons la parodier aujourd’hui en affirmant que la religion est chose trop grave pour être confiée aux seuls religieux. A l’écoute des textes de ce dimanche, il semble bien que Dieu lui-même ait pris ce parti. 
 
Relisez le livre de Ben Sirac. Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle. N’est-elle pas étrange, cette affirmation ? Il fut un temps où elle aurait pu conduire un homme au bûcher. Ne remet-elle pas en cause la suprématie de Dieu sur l’homme ? Comment peut-on affirmer que l’homme est libre de croire ? Et pourtant, n’est-ce pas l’attitude juste que Ben Sirac exprime ainsi ? Nul ne saurait être obligé de croire ; nul ne saurait être obligé de suivre la loi de Dieu. Ce ne peut être qu’un choix, résultant d’une rencontre, d’une proposition amoureuse de Dieu faite à l’homme. C’est parce que Dieu aime l’homme qu’il lui donne une loi qui le mènera à la liberté parfaite, parce que c’est une loi de liberté, une loi de vie. Dieu te propose de vivre ; à toi de choisir. La vie et la mort sont proposées aux hommes, l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix. On peut donc affirmer que Dieu propose, mais que c’est l’homme qui dispose. Nul homme religieux ne peut transformer cette invitation fondamentale de Dieu en une obligation fondamentale. Dieu s’est toujours proposé à l’homme comme recours à tous ces maux ; mais la réponse a toujours été, et sera toujours, entre les mains de l’homme. C’est sa liberté fondamentale qu’il exerce quand il choisit de suivre Dieu. 
 
Face à cette réaffirmation de la liberté de l’homme, le discours de Jésus dans l’évangile de ce dimanche peut sembler contradictoire. La répétition du « Vous avez appris qu’il a été dit… eh bien ! moi je vous dis… » dans sa relecture de la Loi indique plutôt une restriction de liberté : plus de colère, plus d’insulte, plus de regard de convoitise, plus de serment garanti par le nom de Dieu. Pourtant, ce n’est pas le but de Jésus. Il ne vient pas changer la religion, ni la Loi (Je ne suis pas venu abolir mais accomplir) ; il vient proposer une nouvelle manière de la vivre à ceux qui veulent le suivre. Et cette nouvelle manière de vivre est marquée par le respect : le respect de l’autre dans ce qu’il est (d’où pas d’insulte, pas de colère contre le frère), le respect de l’autre dans ce qu’il vit (tu ne regarderas pas avec convoitise), le respect de la parole donnée (que ton oui soit oui, que ton non soit non). En faisant cela, il propose de nouvelles libertés qui découlent de la liberté de choisir Dieu : la liberté de refuser le mal, la liberté de ne pas propager le mal, la liberté de ne pas provoquer le mal. En poussant la loi dans ses retranchements, Jésus réaffirme la liberté de l’homme à choisir Dieu, et ce faisant à gagner d’autres libertés, parce que Dieu seul rend vraiment libre puisque lui seul, en Jésus mort et ressuscité, nous libère du Mal et de la Mort. Nous pouvons même dire qu’en réinterprétant la Loi de Dieu comme il le fait, Jésus éclaire le choix de l’homme. Il ne l’oblige pas à choisir Dieu ; il lui précise ce qu’il gagne à choisir Dieu. Il aide l’homme à poser un juste discernement. Il aide l’homme à vivre mieux. Le saut dans la foi sera toujours de la seule décision de l’homme.
 
Nous avions finalement bien raison de reprendre Clémenceau en appliquant sa maxime à la religion. Même Jésus ne s’est jamais imposé ; même Jésus n’a jamais imposé Dieu. Toujours il propose, toujours il invite, toujours il éclaire l’homme sur le désir de Dieu pour lui. A l’homme de répondre, à l’homme de choisir, une fois pour toutes : Que votre parole soit « oui », si c’est « oui », « non », si c’est « non ». Ce qui est en plus vient du Mauvais. AMEN.

samedi 4 février 2017

05ème dimanche ordinaire A - 05 février 2017

Personne n'est disciple pour lui-même !





Je ne le dirai sans doute jamais assez, ni assez fort, ni avec assez de conviction, mais nul n’est disciple pour lui-même, nul n’est chrétien pour lui-même. Je suis disciple du Christ, je suis chrétien pour les autres. Être pour les autres, c’est constitutif de l’être chrétien. N’est-ce pas ce que nous enseigne Jésus aujourd’hui dans l’évangile ? 
 
Lorsqu’il nous dit : Vous êtes le sel de la terre ; vous êtes la lumière du monde, ce qui est important, ce n’est pas ce qu’il dit de nous (vous êtes sel, vous êtes lumière) ; non, ce qui compte, c’est bien à qui nous sommes destinés : la terre, le monde. Car être sel ou être lumière ne sert à rien si c’est juste pour nous. Être sel n’a aucune valeur si nous ne donnons le goût de Jésus à personne. Être lumière n’a aucun intérêt si nous n’éclairons pas le monde. Toute la force de l’enseignement de Jésus en ce dimanche tient dans ces destinataires : la terre et le monde. Si nous n’avons pas le souci d’eux, si nous n’avons pas le souci de leur conversion au Christ, nous ne servons à rien. Nous sommes comme ce sel qui a perdu sa saveur ; nous sommes comme cette lampe qu’on a caché sous un lit. Totalement inutiles ! 
 
En nous disant : vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde, Jésus nous renvoie donc à la dimension missionnaire de notre baptême. Il ne veut pas que nous vivions repliés sur nous-mêmes, mais donnés aux autres. L’Eglise, ce n’est pas le cercle des amis de Jésus ; l’Eglise, c’est l’envoyée du Christ dans le monde afin qu’elle y fasse connaître le nom de Jésus, qu’elle y manifeste la miséricorde du Père, qu’elle entraîne à la suite du Christ ceux qui ne le connaissent pas encore. Être chrétien, ce n’est donc pas une activité pour le dimanche matin quand il n’y a pas mieux à faire ; être chrétien, c’est une qualité de tous les jours, de chaque instant. Le prophète Isaïe le dit à sa manière à tout croyant quand il invite à traduire la foi en actes : partage ton pain avec celui qui a faim, accueille chez toi les pauvres sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. C’est une constante dans l’enseignement donné au nom de Dieu : l’autre, le prochain, le semblable doit être au cœur du croyant. Parce que c’est l’autre, le prochain, le semblable qui témoignera du goût de ton sel, de la clarté de ta lumière. Si tu fais disparaître de chez toi le joug, le geste accusateur, la parole malfaisante, si tu donnes à celui qui a faim ce que toi, tu désires, et si tu combles les désirs du malheureux, ta lumière se lèveras dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi.
 
La célébration de l’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche nous permet de revenir à la source, d’entendre le Christ nous redire ce qui est essentiel pour nous. Mais surtout elle est le lieu où nous nous laissons envoyer par lui dans ce monde que Dieu aime et à qui il veut se révéler. Mettons-nous à disposition du Christ et de son projet d’amour pour tous les hommes et notre monde deviendra plus juste et plus fraternel parce qu’éclairé par la lumière du Christ. Ne soyons pas disciple pour nous-mêmes mais pour que le monde croit. Amen.


(Dessin de Mr Leiterer)