Il ne suffit pas de dire... Il ne suffit pas de bien vivre !
Des paroles, des paroles, des paroles… encore et toujours des paroles… Qui ne connaît pas ce refrain chanté jadis par Dalida ? Elle se moquait d’un homme qui n’avait que de belles phrases à la bouche, mais dont elle attendait autre chose. L’Evangile de ce dimanche semble nous dire que Jésus pourrait chanter la même chanson à ces hommes et ces femmes qui n’ont que son nom à la bouche, mais pas dans le cœur et encore moins dans les actes.
Depuis quelques dimanches, nous lisons le discours sur la montagne, inauguré par les béatitudes, et qui s’est poursuit par la relecture, par Jésus, de la Loi. Aujourd’hui, nous terminons la lecture de ce discours par cet appel de Jésus à faire la volonté de son Père. Connaître la volonté de Dieu telle qu’elle expliquée par Jésus sans que cette volonté change notre vie, revient à construire une maison sur du sable. C’est fragile et ça risque la chute à la première difficulté. S’appuyer sur Jésus, ce n’est pas seulement prononcer son nom, crier vers lui quand tout va mal ; s’appuyer sur Jésus est l’affaire de toute une vie, l’affaire de chaque instant de notre vie.
Ce débat n’est pas nouveau avec Jésus. Relisez la première lecture de ce dimanche et vous comprendrez. Déjà à l’époque de Moïse, Dieu invitait son peuple à s’orner des commandements de Dieu : attachez-les à votre poignet comme un signe, fixez-les comme une marque sur votre front. Et déjà Dieu donnait un avertissement semblable à celui du Christ dans l’Evangile : bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu, malédiction si vous n’écoutez pas les commandements du Seigneur votre Dieu.
Alors, j’entends bien certains qui vont citer la finale de la deuxième lecture de ce jour pour s’affranchir d’agir, quand Paul nous dit : En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse. Mais il conviendrait alors de lire toute l’œuvre de Paul pour comprendre d’une part qu’il vise d’abord la circoncision dans un débat qui oppose les chrétiens venus du judaïsme et les chrétiens venus du paganisme. Pour Paul, il n’est pas nécessaire d’être circoncis (donc Juif) pour devenir chrétien ; la seule foi à Jésus, le seul attachement au Christ suffit. Paul a largement montré, à travers sa propre manière de vivre que l’attachement au Christ entraîne un style de vie différent de celui des autres hommes. Pour Paul, croire au Christ, et vivre comme le Christ nous le demande, c’est une seule et même chose. La foi, ce n’est pas que des mots ; la foi, ce n’est pas que des actes. La foi, c’est confesser le Christ comme Sauveur et vivre en sauvé.
Par notre prière adressée à Dieu par le Christ, par notre méditation de la Parole de Dieu, nous découvrons ce que Dieu attend de nous et nous recevons de lui l’Esprit Saint qui nous rend capables de vivre selon ce que nous aurons compris. Les deux moments (prière et action) sont importants ; ils sont mêmes intimement liés comme nous le rappellera le Carême qui commence cette semaine. Il ne suffit pas de dire : Seigneur, Seigneur ; il ne suffit pas de bien vivre. Il faut découvrir la volonté de Dieu pour soi et la mettre en pratique. Ainsi seulement, nous réussirons notre vie ; ainsi seulement, nous serons accueillis par le Christ dans le Royaume. Amen.
Depuis quelques dimanches, nous lisons le discours sur la montagne, inauguré par les béatitudes, et qui s’est poursuit par la relecture, par Jésus, de la Loi. Aujourd’hui, nous terminons la lecture de ce discours par cet appel de Jésus à faire la volonté de son Père. Connaître la volonté de Dieu telle qu’elle expliquée par Jésus sans que cette volonté change notre vie, revient à construire une maison sur du sable. C’est fragile et ça risque la chute à la première difficulté. S’appuyer sur Jésus, ce n’est pas seulement prononcer son nom, crier vers lui quand tout va mal ; s’appuyer sur Jésus est l’affaire de toute une vie, l’affaire de chaque instant de notre vie.
Ce débat n’est pas nouveau avec Jésus. Relisez la première lecture de ce dimanche et vous comprendrez. Déjà à l’époque de Moïse, Dieu invitait son peuple à s’orner des commandements de Dieu : attachez-les à votre poignet comme un signe, fixez-les comme une marque sur votre front. Et déjà Dieu donnait un avertissement semblable à celui du Christ dans l’Evangile : bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu, malédiction si vous n’écoutez pas les commandements du Seigneur votre Dieu.
Alors, j’entends bien certains qui vont citer la finale de la deuxième lecture de ce jour pour s’affranchir d’agir, quand Paul nous dit : En effet, nous estimons que l’homme devient juste par la foi, indépendamment des actes prescrits par la loi de Moïse. Mais il conviendrait alors de lire toute l’œuvre de Paul pour comprendre d’une part qu’il vise d’abord la circoncision dans un débat qui oppose les chrétiens venus du judaïsme et les chrétiens venus du paganisme. Pour Paul, il n’est pas nécessaire d’être circoncis (donc Juif) pour devenir chrétien ; la seule foi à Jésus, le seul attachement au Christ suffit. Paul a largement montré, à travers sa propre manière de vivre que l’attachement au Christ entraîne un style de vie différent de celui des autres hommes. Pour Paul, croire au Christ, et vivre comme le Christ nous le demande, c’est une seule et même chose. La foi, ce n’est pas que des mots ; la foi, ce n’est pas que des actes. La foi, c’est confesser le Christ comme Sauveur et vivre en sauvé.
Par notre prière adressée à Dieu par le Christ, par notre méditation de la Parole de Dieu, nous découvrons ce que Dieu attend de nous et nous recevons de lui l’Esprit Saint qui nous rend capables de vivre selon ce que nous aurons compris. Les deux moments (prière et action) sont importants ; ils sont mêmes intimement liés comme nous le rappellera le Carême qui commence cette semaine. Il ne suffit pas de dire : Seigneur, Seigneur ; il ne suffit pas de bien vivre. Il faut découvrir la volonté de Dieu pour soi et la mettre en pratique. Ainsi seulement, nous réussirons notre vie ; ainsi seulement, nous serons accueillis par le Christ dans le Royaume. Amen.
(Dessin de Coolus, Blog du Lapin Bleu, voir dans mes liens)
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