En Jésus ressuscité, nous voici vivants !
Quelle nuit que celle que nous venons de vivre ! Dans le monde entier, les chrétiens se sont réunis pour relire la longue histoire d’amour de Dieu avec les hommes et entendre la nouvelle inouïe : le tombeau de Jésus est vide ; il est vivant, il est ressuscité ! Qui aurait pu penser qu’une telle chose soit possible ? Jusqu’à présent, la mort était le dernier mot de la vie d’un homme, et voilà qu’avec les événements de cette nuit, tout ce que nous pensions savoir de la vie et de la mort est remis en question. Jésus est désormais le premier-né d’entre les morts. La mort que nous croyons toute puissante a été vaincue ; elle n’a pu retenir sans ses liens celui qui vient d’auprès de Dieu, celui qui est la Vie. Une nouvelle page a été écrite cette nuit ; une nouvelle alliance a été scellée dans le sang de Jésus. Dieu a pris le parti de la vie ; Dieu a pris le parti de la justice ; Dieu a pris le parti des petits.
Ne croyons pas que cet événement ne concerne que Jésus. La résurrection de Jésus change tout. Elle nous ouvre une nouvelle espérance, à nous qui croyions être limités par la mort. Si Jésus est le Premier-né, cela signifie qu’en lui, nous sommes appelés à vivre pour toujours ; qu’en lui, nous entrons dans la vie de Dieu. En lui, nous aussi désormais, nous pouvons vaincre la mort. Cette victoire, il ne l’a pas obtenu pour lui seul. Ce combat, il ne l’a pas mené pour lui seul. C’est pour nous qu’il est allé à la mort ; c’est pour nous qu’il a livré bataille ; c’est pour nous tous qu’il a vaincu la mort. C’est pour nous qu’il a fait triompher la vie. Tout homme qui s’attache à Jésus et le reconnaît Christ et Seigneur participe à sa victoire et partage déjà cette vie nouvelle que le Christ nous a obtenue.
Le sacrement du baptême que nous avons majoritairement reçu lorsque nous étions encore bébé, est le sacrement qui nous permet de traverser la mort avec Jésus en plongeant dans les eaux baptismales ; il est le sacrement qui nous configure au Christ, nous identifie à lui. Par le baptême, nous vivons en Christ et le Christ vit en nous. Puisqu’il est plus fort que la mort, nous le sommes aussi. Puisqu’il vit désormais en Dieu, nous aussi, nous vivons en Dieu. Puisqu’il est vivant pour toujours, nous le sommes, en lui, aussi. Oui, en Jésus ressuscité, nous sommes vraiment et pleinement vivants. Nous n’avons plus à craindre la mort ; elle ne peut plus nous retenir dans ses liens. Elle n’est désormais plus qu’une étape, un passage obligé pour profiter pleinement de cette victoire qui est déjà nôtre, à cause de Jésus. Comme le dit l’Apôtre, nous devons désormais tendre vers les réalités d’en-haut ; ce que nous pourrions traduire par vivre en ressuscités. Vivre en rejetant toute forme de Mal comme nous l’avons promis au cœur de cette nuit ; vivre de l’esprit même du Christ. Tout ce qu’il nous a enseigné est à mettre en pratique : ce n’était pas que des belles paroles ; c’était un chemin de vie, c’était Le chemin vers la vie en plénitude.
Pour ceux qui pensaient que la croix écrivait le mot fin à l’histoire de Jésus, voici que la nouvelle de sa résurrection leur fait prendre conscience que tout, au contraire, commence. Il nous faut apprendre à vivre autrement ; il nous faut apprendre de nouvelles relations entre les hommes. Il nous faut relire l’enseignement de Jésus, le méditer et l’appliquer ! Puisque Jésus est vivant pour toujours, il nous apprendra, il nous enseignera encore. Et nous pourrons marcher à sa suite, sans crainte. Depuis cette nuit, l’histoire de Jésus se poursuit en nous ; depuis cette nuit, Jésus continue d’animer l’Histoire à travers nous. Nous ne pouvons pas perdre ; nous ne pouvons pas nous perdre si nous regardons vers lui et marchons à sa suite. Le chemin vers la Vie, il l’a tracé pour nous, il l’a ouvert pour nous.
Il n’est pas de nouvelle meilleure que celle-là ; il n’est pas de jour plus grand que celui-là ; il n’est pas de bonheur plus parfait que celui des croyants en Christ, mort et ressuscité. Ne boudons pas notre plaisir. Christ est ressuscité et nous vivons désormais en lui. Alléluia !
Quelle nuit que celle que nous venons de vivre ! Dans le monde entier, les chrétiens se sont réunis pour relire la longue histoire d’amour de Dieu avec les hommes et entendre la nouvelle inouïe : le tombeau de Jésus est vide ; il est vivant, il est ressuscité ! Qui aurait pu penser qu’une telle chose soit possible ? Jusqu’à présent, la mort était le dernier mot de la vie d’un homme, et voilà qu’avec les événements de cette nuit, tout ce que nous pensions savoir de la vie et de la mort est remis en question. Jésus est désormais le premier-né d’entre les morts. La mort que nous croyons toute puissante a été vaincue ; elle n’a pu retenir sans ses liens celui qui vient d’auprès de Dieu, celui qui est la Vie. Une nouvelle page a été écrite cette nuit ; une nouvelle alliance a été scellée dans le sang de Jésus. Dieu a pris le parti de la vie ; Dieu a pris le parti de la justice ; Dieu a pris le parti des petits.
Ne croyons pas que cet événement ne concerne que Jésus. La résurrection de Jésus change tout. Elle nous ouvre une nouvelle espérance, à nous qui croyions être limités par la mort. Si Jésus est le Premier-né, cela signifie qu’en lui, nous sommes appelés à vivre pour toujours ; qu’en lui, nous entrons dans la vie de Dieu. En lui, nous aussi désormais, nous pouvons vaincre la mort. Cette victoire, il ne l’a pas obtenu pour lui seul. Ce combat, il ne l’a pas mené pour lui seul. C’est pour nous qu’il est allé à la mort ; c’est pour nous qu’il a livré bataille ; c’est pour nous tous qu’il a vaincu la mort. C’est pour nous qu’il a fait triompher la vie. Tout homme qui s’attache à Jésus et le reconnaît Christ et Seigneur participe à sa victoire et partage déjà cette vie nouvelle que le Christ nous a obtenue.
Le sacrement du baptême que nous avons majoritairement reçu lorsque nous étions encore bébé, est le sacrement qui nous permet de traverser la mort avec Jésus en plongeant dans les eaux baptismales ; il est le sacrement qui nous configure au Christ, nous identifie à lui. Par le baptême, nous vivons en Christ et le Christ vit en nous. Puisqu’il est plus fort que la mort, nous le sommes aussi. Puisqu’il vit désormais en Dieu, nous aussi, nous vivons en Dieu. Puisqu’il est vivant pour toujours, nous le sommes, en lui, aussi. Oui, en Jésus ressuscité, nous sommes vraiment et pleinement vivants. Nous n’avons plus à craindre la mort ; elle ne peut plus nous retenir dans ses liens. Elle n’est désormais plus qu’une étape, un passage obligé pour profiter pleinement de cette victoire qui est déjà nôtre, à cause de Jésus. Comme le dit l’Apôtre, nous devons désormais tendre vers les réalités d’en-haut ; ce que nous pourrions traduire par vivre en ressuscités. Vivre en rejetant toute forme de Mal comme nous l’avons promis au cœur de cette nuit ; vivre de l’esprit même du Christ. Tout ce qu’il nous a enseigné est à mettre en pratique : ce n’était pas que des belles paroles ; c’était un chemin de vie, c’était Le chemin vers la vie en plénitude.
Pour ceux qui pensaient que la croix écrivait le mot fin à l’histoire de Jésus, voici que la nouvelle de sa résurrection leur fait prendre conscience que tout, au contraire, commence. Il nous faut apprendre à vivre autrement ; il nous faut apprendre de nouvelles relations entre les hommes. Il nous faut relire l’enseignement de Jésus, le méditer et l’appliquer ! Puisque Jésus est vivant pour toujours, il nous apprendra, il nous enseignera encore. Et nous pourrons marcher à sa suite, sans crainte. Depuis cette nuit, l’histoire de Jésus se poursuit en nous ; depuis cette nuit, Jésus continue d’animer l’Histoire à travers nous. Nous ne pouvons pas perdre ; nous ne pouvons pas nous perdre si nous regardons vers lui et marchons à sa suite. Le chemin vers la Vie, il l’a tracé pour nous, il l’a ouvert pour nous.
Il n’est pas de nouvelle meilleure que celle-là ; il n’est pas de jour plus grand que celui-là ; il n’est pas de bonheur plus parfait que celui des croyants en Christ, mort et ressuscité. Ne boudons pas notre plaisir. Christ est ressuscité et nous vivons désormais en lui. Alléluia !
(Image de Jean-François KIEFFER, in Mille images d'Evangile, éd. Les Presses d'Ile de France)
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