Maître, nous avons vu
quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il
n’est pas de ceux qui nous suivent. Incorrigibles disciples,
terriblement humains ! Voilà qu’ils mettraient un copyright sur le nom de Jésus,
se réservant le droit de son usage. Si quelqu’un doit se servir du nom de Jésus,
il ne peut qu’être lui-même un disciple de Jésus. Tout imposteur sera sévèrement
réprimé. Pouvons-nous revendiquer une exclusivité quelconque quant à l’usage du
nom de Jésus ?
La réponse de Jésus est claire : Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Zut pour l’exclusivité ! Le nom de Jésus est à tous ; il est du domaine public ! Tous peuvent s’en servir pour faire le bien, qu’ils soient disciples ou non. Ce qui compte, c’est que le nom de Jésus soit répandu, prononcé, invoqué. Ce qui compte, c’est le bien qu’il permet de réaliser en faveur des hommes qui en ont besoin.
Jésus va même plus loin en abordant la question du scandale. Si le disciple n’a pas d’exclusivité sur le nom de Jésus, il a une responsabilité particulière dans le bon usage de celui-ci. S’il scandalise un seul petit qui croit en Jésus, il vaudrait mieux qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Non seulement les disciples du Christ n’ont pas d’exclusivité sur la parole de Jésus ou l’utilisation de son nom, mais en plus ils ont une clause de moralité particulière. On ne peut pas être disciple du Christ et scandaliser les petits. Le disciple du Christ ne peut pas faire n’importe quoi ! Porteur du nom du Christ, il se doit d’être exemplaire ! Porteur du nom du Christ, il se doit de ne rien faire qui puisse salir ce nom. Saint Jacques est particulièrement virulent avec ceux qui, appartenant au Christ, vivent comme si la venue du Christ n’avait rien changé. Ils abusent de leur position pour s’enrichir au mépris des petits qu’ils exploitent.
Mais alors, est-ce que cela vaut la peine d’être disciple du Christ ? Je crois que oui. Le disciple, s’il ne bénéficie pas de droits supérieurs aux autres, possède pour lui cette proximité du Christ et cette intimité avec sa Parole qui font qu’il est sûr de la parole qu’il entend et qu’il transmet. Le disciple ne se trompe pas en suivant le Christ ; il sait qu’il ne trompe personne en utilisant la parole du Christ pour le bien qu’elle procure aux autres, pour la douceur qu’elle engendre. Le disciple est celui qui connaît intimement le Christ et qui a choisi de construire sa vie sur son nom. Il sait le prix de l’amour de Dieu pour tous les hommes, et il espère le jour où le Christ sera tout en tous.
Si nous ne pouvons revendiquer aucune exclusivité sur l’usage du nom de Jésus, nous avons pour nous la certitude de ce que ce nom peut engendrer en l’homme. Disciples, nous sommes les témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Disciples du Christ, nous sommes les témoins privilégiés de la miséricorde qu’il accorde à tous ceux qui écoutent sa parole et choisissent d’en vivre. Disciples du Christ, nous sommes les premiers bénéficiaires des dons de Dieu et les héritiers de cette Parole, chargés de la faire vivre encore en la transmettant largement pour qu’elle transforme notre monde et le cœur des hommes. Ne nous plaignons pas si d’autres, qui ne font pas partie de notre groupe et qui ont pu goûter à cette parole, la font vivre autour d’eux ; mais réjouissons-nous plutôt du bien qu’elle produit ainsi, sans que nous ayons eu à nous fatiguer. C’est bien le signe que le Christ continue d’agir en faveur des hommes et que notre foi et notre espérance ne sont pas vaines. Plutôt que de nous rendre jaloux, cela devrait nous réjouir. Amen.
La réponse de Jésus est claire : Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Zut pour l’exclusivité ! Le nom de Jésus est à tous ; il est du domaine public ! Tous peuvent s’en servir pour faire le bien, qu’ils soient disciples ou non. Ce qui compte, c’est que le nom de Jésus soit répandu, prononcé, invoqué. Ce qui compte, c’est le bien qu’il permet de réaliser en faveur des hommes qui en ont besoin.
Jésus va même plus loin en abordant la question du scandale. Si le disciple n’a pas d’exclusivité sur le nom de Jésus, il a une responsabilité particulière dans le bon usage de celui-ci. S’il scandalise un seul petit qui croit en Jésus, il vaudrait mieux qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Non seulement les disciples du Christ n’ont pas d’exclusivité sur la parole de Jésus ou l’utilisation de son nom, mais en plus ils ont une clause de moralité particulière. On ne peut pas être disciple du Christ et scandaliser les petits. Le disciple du Christ ne peut pas faire n’importe quoi ! Porteur du nom du Christ, il se doit d’être exemplaire ! Porteur du nom du Christ, il se doit de ne rien faire qui puisse salir ce nom. Saint Jacques est particulièrement virulent avec ceux qui, appartenant au Christ, vivent comme si la venue du Christ n’avait rien changé. Ils abusent de leur position pour s’enrichir au mépris des petits qu’ils exploitent.
Mais alors, est-ce que cela vaut la peine d’être disciple du Christ ? Je crois que oui. Le disciple, s’il ne bénéficie pas de droits supérieurs aux autres, possède pour lui cette proximité du Christ et cette intimité avec sa Parole qui font qu’il est sûr de la parole qu’il entend et qu’il transmet. Le disciple ne se trompe pas en suivant le Christ ; il sait qu’il ne trompe personne en utilisant la parole du Christ pour le bien qu’elle procure aux autres, pour la douceur qu’elle engendre. Le disciple est celui qui connaît intimement le Christ et qui a choisi de construire sa vie sur son nom. Il sait le prix de l’amour de Dieu pour tous les hommes, et il espère le jour où le Christ sera tout en tous.
Si nous ne pouvons revendiquer aucune exclusivité sur l’usage du nom de Jésus, nous avons pour nous la certitude de ce que ce nom peut engendrer en l’homme. Disciples, nous sommes les témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Disciples du Christ, nous sommes les témoins privilégiés de la miséricorde qu’il accorde à tous ceux qui écoutent sa parole et choisissent d’en vivre. Disciples du Christ, nous sommes les premiers bénéficiaires des dons de Dieu et les héritiers de cette Parole, chargés de la faire vivre encore en la transmettant largement pour qu’elle transforme notre monde et le cœur des hommes. Ne nous plaignons pas si d’autres, qui ne font pas partie de notre groupe et qui ont pu goûter à cette parole, la font vivre autour d’eux ; mais réjouissons-nous plutôt du bien qu’elle produit ainsi, sans que nous ayons eu à nous fatiguer. C’est bien le signe que le Christ continue d’agir en faveur des hommes et que notre foi et notre espérance ne sont pas vaines. Plutôt que de nous rendre jaloux, cela devrait nous réjouir. Amen.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire