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Les méditations s'appuient soit sur les textes bibliques quotidiens, soit sur la prière de l'Eglise.

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samedi 2 juillet 2011

14ème dimanche ordinaire A - 03 juillet 2011

Au début de nos vacances, tournons-nous vers Jésus.

Après une année bien remplie, voici le temps des vacances d’été ; temps de relâche, de prise de recul, de repos bien mérité. Nous en avons tous besoin et nous en profiterons tous, plus ou moins. Qui, dans un monde où tout va vite, trop vite parfois, n’a pas besoin de repos, de temps et de lieux qui changent nos rythmes quotidiens et nous permettent de nous ressourcer ? Au début de ce temps de vacances, la liturgie nous fiat entendre un appel de Jésus à nous reposer auprès de lui : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Nous décharger sur Jésus : ne l’avons pas déjà fait lorsque nous avons assisté, silencieux ou impuissants, à sa mise en croix ? Nous l’avons laissé se charger de nos péchés et il est mort pour nous. Nous pourrions même dire : à cause de nous. Nous avons déposé le fardeau de nos fautes sur Jésus pour que Dieu nous pardonne quand il le ressuscitera d’entre les morts. Et de siècles en siècles, l’humanité sait désormais qu’elle peut approcher Dieu par le Christ Jésus pour trouver auprès de lui le repos et le pardon.

Nous décharger sur Jésus : nous pouvons le faire aussi lorsque le poids du jour se fait trop pesant ; lorsque, vivant des moments difficiles et/ou douloureux, nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Nous savons que Jésus est là, au cœur de notre vie, n’attendant qu’un mot de nous pour nous redire la puissance de son amour et la force de sa présence. Un chant un peu ancien déjà nous le faisait prier lorsque nous étions enfants : Tu es là, au cœur de nos vies, et c’est toi qui nous fais vivre, tu es là au cœur de nos vies, bien vivant au Jésus Christ. Au plein milieu de nos tempêtes, dans la musique de nos fêtes, tu es là… Cette certitude, née de notre foi, nous permet de nous en remettre à Jésus lorsque notre vie devient difficile, sûrs que lui peut quelque chose pour nous, quelque chose pour faire repartir notre foi, renforcer notre espérance et redorer notre charité. Ce n’est pas un acte magique que de nous confier à lui ; c’est un acte de foi : puisqu’il a vaincu tous les obstacles, y compris l’obstacle de la mort, il est celui qui peut tout pour nous. Avec lui, vainqueur de la mort et du péché, nous pouvons surmonter toutes les épreuves de notre vie ; en lui, nous pouvons trouver le repos véritable qui nous permettra d’affronter notre existence, quelles qu’en soient les difficultés. En ce sens, Paul a raison de dire que nous avons une dette ! Une dette d’amour, une dette à honorer par une vie conforme à la Parole de Dieu, une vie conforme à notre foi.

Pour nous acquitter de cette dette et trouver le vrai repos, Jésus nous invite alors à prendre sur nous son joug. N’est-ce pas paradoxal de trouver le repos en nous chargeant du poids d’un autre ? Le joug dont parle Jésus, c’est l’amour vécu dans la douceur et l’humilité. Le joug dont parle Jésus, c’est nous engager à sa suite : devenez mes disciples, autrement dit : vivez comme moi, du même amour, de la même douceur, de la même humilité. Voici comment nous allègerons le poids qui pèse sur nos épaules et qui souvent nous empêche de vivre vraiment libre : en nous confiant à Jésus, en prenant sur nous d’aimer comme lui. C’est son amour pour nous qui lui a fait vaincre le Mal et la Mort. C’est ce même amour, si nous le partageons, qui nous permettra de vivre la même libération. Laissons-nous donc aimer par Jésus en venant à lui ; laissons l’amour de Dieu grandir en nous par son Esprit qui vit en nous, et nous serons libres, vraiment.

Au début de ce temps de vacances pendant lequel nous chercherons tous à nous éloigner des soucis ordinaires, n’oublions pas d’emmener le Christ en vacances avec nous. A lui, confions-nous ; auprès de lui, reposons-nous ; avec lui, aimons. Comme lui, vivons. Tout le reste nous sera donné en plus. Amen.

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