Que faire pour être sauvé ?
Que faut-il faire pour être sauvé ? C’est au final la question principale à laquelle répond Paul dans la lettre aux Romains. C’est une question qui occupe chaque homme qui choisit un jour d’envisager la dimension religieuse de sa vie. Que faire pour être sauvé ? Paul est sans doute celui qui est le mieux placé pour répondre à cette question parce qu’il a été obligé de la résoudre dans sa propre vie.
Quiconque connaît Paul sait qu’il y a eu deux moments dans son existence, avec entre les deux, une rencontre qui entraîne sa conversion sur le chemin de Damas. Avant sa conversion au Christ, Paul est d’abord un rabbin, un maître de la Loi juive qu’il connaît et qu’il vit. Devant la montée en puissance de la foi au Christ, il se sent en danger, il sent sa foi en danger et il met tout son cœur à la défendre. La Loi qu’il défend est le cœur de sa vie. Critiquer la Loi, c’est critiquer Dieu. Remettre en cause la Loi, c’est remettre en cause la Parole de Dieu. Totalement inenvisageable ! Pour le rabbin qu’est Paul, respecter la Loi conduit au salut. L’homme n’est sauvé que par la Loi, son respect et son application en toute chose.
Que faut-il faire pour être sauvé ? C’est au final la question principale à laquelle répond Paul dans la lettre aux Romains. C’est une question qui occupe chaque homme qui choisit un jour d’envisager la dimension religieuse de sa vie. Que faire pour être sauvé ? Paul est sans doute celui qui est le mieux placé pour répondre à cette question parce qu’il a été obligé de la résoudre dans sa propre vie.
Quiconque connaît Paul sait qu’il y a eu deux moments dans son existence, avec entre les deux, une rencontre qui entraîne sa conversion sur le chemin de Damas. Avant sa conversion au Christ, Paul est d’abord un rabbin, un maître de la Loi juive qu’il connaît et qu’il vit. Devant la montée en puissance de la foi au Christ, il se sent en danger, il sent sa foi en danger et il met tout son cœur à la défendre. La Loi qu’il défend est le cœur de sa vie. Critiquer la Loi, c’est critiquer Dieu. Remettre en cause la Loi, c’est remettre en cause la Parole de Dieu. Totalement inenvisageable ! Pour le rabbin qu’est Paul, respecter la Loi conduit au salut. L’homme n’est sauvé que par la Loi, son respect et son application en toute chose.
Ne nous croyons pas à l’abri d’une telle interprétation de notre foi. De nombreux chrétiens ont cru, et croient peut-être encore, que ce qui va les sauver, ce sont tous les efforts qu’ils vont faire, un respect scrupuleux de normes, de règles qui souvent paralysent la foi, s’ils sont accomplis mécaniquement, juste pour satisfaire une règle. Nous pourrions ainsi nous interroger, par exemple, sur notre manière de pratiquer notre propre religion. Pourquoi allons-nous à la messe le dimanche ? Est-ce juste parce que cela s’est toujours fait dans notre famille ? Pour être tranquille au cas où Dieu existait vraiment ? On peut bien alors sacrifier 50 à 55 minutes chaque dimanche, mais pas plus ! Faut quand même pas exagérer ! Cela est bien suffisant pour sacrifier à la règle de l’obligation dominicale, n’est-ce pas !
Avec sa conversion, Paul découvre le Christ. Et cela va changer toute sa vie. Il comprend que la Loi ne suffit pas. Il ne s’agit pas d’abord de faire des choses pour Dieu, de faire des efforts pour « prouver » notre foi. Ce qui compte désormais pour Paul, c’est que le Christ soit connu, parce qu’il en a la conviction, lui seul sauve. Son sacrifice sur la croix, sa résurrection sont des dons de Dieu à accueillir dans notre vie. Le chemin de notre salut, c’est la mort et la résurrection du Christ. Le chemin de notre salut, c’est la croix. Le chemin du salut, c’est la foi au Christ, mort et ressuscité. Il n’y a rien d’autre à faire pour être sauvé que d’accueillir ce salut, ouvrir notre vie au Christ pour qu’il la gouverne, qu’il nous guide à chaque instant. Si nous choisissons un jour de devenir disciples du Christ, c’est d’abord en réponse à un appel que Dieu nous adresse. Notre conversion est une réponse au Dieu qui nous sauve. Par le baptême, il nous destine à être l’image de son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères. Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes. Notre réponse à la question d’origine est là. C’est Dieu qui sauve ; c’est Dieu qui fait de nous des justes, c’est-à-dire des hommes et des femmes capables de vivre selon la loi de Dieu. Ce n’est plus la Loi qui est au centre de notre système religieux, c’est Dieu. Si nous devenons capables de vivre selon la Loi de Dieu, ce n’est pas parce que nous le décidons, mais parce que Dieu nous fait ce don. Non seulement Dieu nous appelle à le suivre, non seulement il nous invite à imiter le Christ, mais il nous donne la capacité de vivre ce qu’il attend de nous. Il nous faut accueillir cette vie de Dieu : le baptême nous offre cette grâce. Il nous faut reconnaître le Christ comme celui-là seul qui nous sauve : le sacrement de la réconciliation nous offre cette deuxième grâce. Il faut laisser l’Esprit Saint vivre en nous et déployer notre vie baptismale : c’est la confirmation qui nous offre cette nouvelle grâce. Il nous faut écouter et suivre le Christ sur les chemins qu’il a lui-même emprunté : c’est l’Eucharistie qui nous offre encore cette grâce.
Comment être sauvé ? Ecoutons encore Paul nous parler de Dieu. Il disait au début de la deuxième lecture : Quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de Dieu. Ouvrons notre vie à ce Dieu qui nous aime ; suivons le Christ et vivons selon l’Esprit reçu à notre baptême. En faisant ainsi, nous comprendrons qu’il ne s’agit pas d’effort à faire, mais d’un amour à accueillir. Puisque Dieu nous aime avant même que nous le connaissions, laissons-nous aimer de lui et nous serons sauvés. Amen.
Avec sa conversion, Paul découvre le Christ. Et cela va changer toute sa vie. Il comprend que la Loi ne suffit pas. Il ne s’agit pas d’abord de faire des choses pour Dieu, de faire des efforts pour « prouver » notre foi. Ce qui compte désormais pour Paul, c’est que le Christ soit connu, parce qu’il en a la conviction, lui seul sauve. Son sacrifice sur la croix, sa résurrection sont des dons de Dieu à accueillir dans notre vie. Le chemin de notre salut, c’est la mort et la résurrection du Christ. Le chemin de notre salut, c’est la croix. Le chemin du salut, c’est la foi au Christ, mort et ressuscité. Il n’y a rien d’autre à faire pour être sauvé que d’accueillir ce salut, ouvrir notre vie au Christ pour qu’il la gouverne, qu’il nous guide à chaque instant. Si nous choisissons un jour de devenir disciples du Christ, c’est d’abord en réponse à un appel que Dieu nous adresse. Notre conversion est une réponse au Dieu qui nous sauve. Par le baptême, il nous destine à être l’image de son Fils, pour faire de ce Fils l’aîné d’une multitude de frères. Ceux qu’il destinait à cette ressemblance, il les a aussi appelés ; ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes. Notre réponse à la question d’origine est là. C’est Dieu qui sauve ; c’est Dieu qui fait de nous des justes, c’est-à-dire des hommes et des femmes capables de vivre selon la loi de Dieu. Ce n’est plus la Loi qui est au centre de notre système religieux, c’est Dieu. Si nous devenons capables de vivre selon la Loi de Dieu, ce n’est pas parce que nous le décidons, mais parce que Dieu nous fait ce don. Non seulement Dieu nous appelle à le suivre, non seulement il nous invite à imiter le Christ, mais il nous donne la capacité de vivre ce qu’il attend de nous. Il nous faut accueillir cette vie de Dieu : le baptême nous offre cette grâce. Il nous faut reconnaître le Christ comme celui-là seul qui nous sauve : le sacrement de la réconciliation nous offre cette deuxième grâce. Il faut laisser l’Esprit Saint vivre en nous et déployer notre vie baptismale : c’est la confirmation qui nous offre cette nouvelle grâce. Il nous faut écouter et suivre le Christ sur les chemins qu’il a lui-même emprunté : c’est l’Eucharistie qui nous offre encore cette grâce.
Comment être sauvé ? Ecoutons encore Paul nous parler de Dieu. Il disait au début de la deuxième lecture : Quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de Dieu. Ouvrons notre vie à ce Dieu qui nous aime ; suivons le Christ et vivons selon l’Esprit reçu à notre baptême. En faisant ainsi, nous comprendrons qu’il ne s’agit pas d’effort à faire, mais d’un amour à accueillir. Puisque Dieu nous aime avant même que nous le connaissions, laissons-nous aimer de lui et nous serons sauvés. Amen.
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