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Ce blog voudrait vous permettre de vivre un chemin spirituel au rythme de la liturgie de l'Eglise catholique.

Les méditations s'appuient soit sur les textes bibliques quotidiens, soit sur la prière de l'Eglise.

Puisque nous sommes tous responsables de la foi des autres, n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Nous pourrons ainsi nous enrichir de la réflexion des autres.







samedi 26 septembre 2015

26ème dimanche ordinaire B - 27 septembre 2015

Disciples du Christ, pouvons-nous revendiquer une exclusivité ?





Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. Incorrigibles disciples, terriblement humains ! Voilà qu’ils mettraient un copyright sur le nom de Jésus, se réservant le droit de son usage. Si quelqu’un doit se servir du nom de Jésus, il ne peut qu’être lui-même un disciple de Jésus. Tout imposteur sera sévèrement réprimé. Pouvons-nous revendiquer une exclusivité quelconque quant à l’usage du nom de Jésus ?

La réponse de Jésus est claire : Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Zut pour l’exclusivité ! Le nom de Jésus est à tous ; il est du domaine public ! Tous peuvent s’en servir pour faire le bien, qu’ils soient disciples ou non. Ce qui compte, c’est que le nom de Jésus soit répandu, prononcé, invoqué. Ce qui compte, c’est le bien qu’il permet de réaliser en faveur des hommes qui en ont besoin.

Jésus va même plus loin en abordant la question du scandale. Si le disciple n’a pas d’exclusivité sur le nom de Jésus, il a une responsabilité particulière dans le bon usage de celui-ci. S’il scandalise un seul petit qui croit en Jésus, il vaudrait mieux qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Non seulement les disciples du Christ n’ont pas d’exclusivité sur la parole de Jésus ou l’utilisation de son nom, mais en plus ils ont une clause de moralité particulière. On ne peut pas être disciple du Christ et scandaliser les petits. Le disciple du Christ ne peut pas faire n’importe quoi ! Porteur du nom du Christ, il se doit d’être exemplaire ! Porteur du nom du Christ, il se doit de ne rien faire qui puisse salir ce nom. Saint Jacques est particulièrement virulent avec ceux qui, appartenant au Christ, vivent comme si la venue du Christ n’avait rien changé. Ils abusent de leur position pour s’enrichir au mépris des petits qu’ils exploitent.

Mais alors, est-ce que cela vaut la peine d’être disciple du Christ ? Je crois que oui. Le disciple, s’il ne bénéficie pas de droits supérieurs aux autres, possède pour lui cette proximité du Christ et cette intimité avec sa Parole qui font qu’il est sûr de la parole qu’il entend et qu’il transmet. Le disciple ne se trompe pas en suivant le Christ ; il sait qu’il ne trompe personne en utilisant la parole du Christ pour le bien qu’elle procure aux autres, pour la douceur qu’elle engendre.  Le disciple est celui qui connaît intimement le Christ et qui a choisi de construire sa vie sur son nom. Il sait le prix de l’amour de Dieu pour tous les hommes, et il espère le jour où le Christ sera tout en tous.

Si nous ne pouvons revendiquer aucune exclusivité sur l’usage du nom de Jésus, nous avons pour nous la certitude de ce que ce nom peut engendrer en l’homme. Disciples, nous sommes les témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour tous les hommes. Disciples du Christ, nous sommes les témoins privilégiés de la miséricorde qu’il accorde à tous ceux qui écoutent sa parole et choisissent d’en vivre. Disciples du Christ, nous sommes les premiers bénéficiaires des dons de Dieu et les héritiers de cette Parole, chargés de la faire vivre encore en la transmettant largement pour qu’elle transforme notre monde et le cœur des hommes. Ne nous plaignons pas si d’autres, qui ne font pas partie de notre groupe et qui ont pu goûter à cette parole, la font vivre autour d’eux ; mais réjouissons-nous plutôt du bien qu’elle produit ainsi, sans que nous ayons eu à nous fatiguer. C’est bien le signe que le Christ continue d’agir en faveur des hommes et que notre foi et notre espérance ne sont pas vaines. Plutôt que de nous rendre jaloux, cela devrait nous réjouir. Amen.  

samedi 19 septembre 2015

25ème dimanche ordinaire B - 20 septembre 2015

Deuxième annonce de la Passion.





Après Pierre la semaine passée, il semblerait que la consigne d’apprendre à se taire quand Jésus parle soit à étendre à tous les disciples.  Voilà que nous les croisons quand Jésus, pour la deuxième fois, leur annonce sa Passion et eux discutent en chemin pour savoir qui est le plus grand. De deux choses l’une : ou ce que dit Jésus ne les intéresse pas et donc ils ne l’écoutent pas ; ou ils ont bien écouté et considèrent plus important d’établir une hiérarchie entre eux, comme cela, le jour où Jésus ne sera plus là, ils sauront à qui obéir. 
 
Revenons sur ce que dit Jésus. Ce n’est guère différent de ce que nous avons entendu dimanche dernier. Jésus annonce sa mort violente et sa résurrection. Ce doit donc être vrai puisqu’il insiste tant. Préparer ses disciples à cette échéance serait donc l’objectif de Jésus. Nous qui connaissons la fin de l’histoire, nous pouvons nous dire qu’il aurait fallu mieux faire puisque nous savons que l’un trahit, un autre renie et presque tous s’enfuient ! A moins que leurs attitudes au moment de la Passion soient la preuve qu’ils n’ont vraiment rien écouté quand Jésus leur a parlé ! Cette insistance de Jésus nous indique aussi le caractère irrévocable de ces événements ; il en sera ainsi. Il faut qu’il en soit ainsi. La Passion devient clairement, dès cet instant, l’événement majeur de la vie terrestre de Jésus. Sa Passion et sa Résurrection seront la signature de son œuvre de salut accomplie pour tous les hommes. Personne ne pourra nier l’amour que Dieu nous porte ; personne ne pourra nier l’importance de cette vie donnée pour le salut des hommes. Il y aura bien un avant et un après Jésus Christ. 
 
L’importance de cet événement est encore soulignée par l’enseignement que Jésus donne à ses disciples après cette annonce. La semaine passée, il nous disait que le disciple authentique devrait lui-aussi renoncer à lui-même, prendre sa croix et suivre Jésus. Le don de la vie devient la marque de fabrique des disciples du Christ. Ce don de la vie ira, pour certains, jusqu’à la mort. Mais Jésus précise aujourd’hui une autre manière de donner sa vie : se faire le serviteur de tous. Il n’y a d’autre grandeur chez les amis de Jésus que la grandeur du service de tous et de chacun. Il n’y a pas de domination à établir au nom du Christ ; il n’y a qu’un service à accomplir. Jésus indique ainsi le sens aussi de sa propre mort. Elle est service de l’humanité, service de la vie et du bonheur de tous les hommes. En affrontant la mort, Jésus sert notre vie puisque sur la croix, il met la mort à mort. Et par sa résurrection, il nous ouvre le chemin de la vie véritable. Puisque Jésus sert ainsi éminemment l’humanité, ceux et celles qui se réclament de lui ne peuvent que servir l’humanité à leur tour. Puisque Jésus sert éminemment la vie de tous les hommes et de tout homme, ceux et celle qui se réclament de lui ne peuvent que servir la vie de tous les hommes et de tout homme. Nous n’échapperons pas au service parce que Jésus en fait la marque de l’amour. Saint Jean rapportera cette parole de Jésus dans son évangile : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. En nous invitant au service, Jésus nous invite bien à aimer chacun de ceux qu’il met sur notre route. Nous pouvons alors dire que celui qui aime donne sa vie ; celui qui aime, sert ! Le service que Jésus recommande n’est pas une corvée, mais bien un acte d’amour. Tout se tient : donner sa vie, servir : deux déclinaisons de l’unique commandement de l’amour que le Christ a laissé à ses amis. 
 
Puisque nous voulons être disciples du Christ, écoutons son enseignement. Acceptons d’offrir notre vie ; acceptons de nous mettre au service des hommes pour faire grandir la vie. Comme le disait si bien saint Augustin : Aime, et fais ce que tu veux ! Amen.
 
(Dessin de Jean-François KIEFFER, in Mille images d'évangile, éd. Les Presses d'Ile de France)

samedi 12 septembre 2015

24ème dimanche ordinaire B - 13 septembre 2015

Devenir des amis de Jésus.




Pauvre Pierre ! Il faudra quand même que quelqu’un lui apprenne à se taire ou, au minimum, à parler moins vite. Je sais bien que cela le rend attachant, terriblement humain ; mais quand même, poser une affirmation de foi des plus vraies et se faire rembarrer quelques temps après par Jésus lui-même en se faisant traiter de Satan, reconnaissons que cela aurait mérité un temps de réflexion pour éviter cette chute soudaine. Pourtant, n’accablons pas trop vite ce pauvre Pierre ; nous sommes souvent comme lui. 
 
Essayons de comprendre ce qui lui arrive. Jésus pose une question existentielle : au dire des gens, qui suis-je ? Les réponses de ses disciples fusent : Jean le Baptiste, pour d’autres, Elie ; pour d’autres, un des prophètes. Jésus ne réagit pas en reprenant ces affirmations pour démonter ce qu’elles pouvaient avoir de pertinent ou d’absurde. Il reprend aussitôt en invitant ses disciples à une parole plus personnelle : Et vous, que dites- vous ? Pour vous, qui suis-je ? J’avoue que j’aurais donné cher pour voir la tête des Apôtres à ce moment-là ! Ces réponses ne lui suffisent-elles pas ? Seraient-elles fausses au point qu’il faille tenter une psychanalyse avant l’heure ? Il s’adresse à des gens simples, qui ont tout quitté pour le suivre. Ils sont bien avec lui sinon ils ne resteraient pas. Faut-il vraiment s’embarrasser de questions de ce genre : Pour vous, qui suis-je ? C’est Pierre qui s’y colle pour répondre : Tu es le Christ. A la manière dont Marc écrit son Evangile, j’ai l’impression que la réponse jaillit ; c’est une réponse irréfléchie, spontanée, la réponse du cœur. Marc ne précise pas si Jésus est content de Pierre et de sa réponse ; il précise juste que Jésus interdit d’en parler à quiconque. Ça valait bien la peine d’en parler ! Et il commence à leur expliquer la nécessité de la Passion : ses souffrances, son rejet par les chefs religieux, sa mort et enfin, sa résurrection. Pour Pierre, c’est trop ! S’il a raison de dire que Jésus est le Christ, c’est-à-dire le Messie attendu depuis si longtemps, alors l’affirmation par Jésus de son rejet, de sa non-reconnaissance par les chefs du peuple et de sa mort devient insupportable. C’est comme si Jésus avait éveillé en eux un désir profond et venait leur dire maintenant : ben, cela ne se réalisera pas parce que je vais être tué. Comment voulez-vous que Pierre (et les autres disciples avec lui) entende encore l’affirmation de la résurrection ? D’autant plus, qu’à l’époque, personne n’était encore ressuscité ! La mention de sa résurrection trois jours après sa mort ne veut rien dire dans leur contexte. Si nous voulons comprendre Pierre, il faut nous interdire de faire référence, à ce moment précis, de ce que nous disons de notre foi pascale. 
 
Ce qui arrive à Pierre et qui lui vaut les reproches sévères de Jésus, c’est un décalage entre ce qu’il croit et ce qu’il est en mesure de comprendre. Il dit quelque chose de la personne de Jésus (il est le Christ) sans en mesurer et en accepter toutes les conséquences. Pour lui, dire que Jésus est le Christ, c’est dire qu’il est le Sauveur. Et il a de quoi appuyer son affirmation : les nombreuses guérisons, la multiplication des pains, son enseignement sont bien les signes clairs que Jésus est du côté de Dieu. Quiconque suit Jésus peut s’en rendre compte. Mais de là à accepter que celui qui est censé nous sauver doit mourir, là non, ça ne va plus. Pierre ne joue plus ; ce n’est juste pas possible ! Comment celui qui a posé tant d’actes forts envers les autres, comment celui-là serait-il assez faible pour se laisser condamner à mort ? Et nous constatons alors qu’il peut y avoir un gouffre entre ce que nous croyons de Jésus et ce que nous acceptons. Ce qui valait pour Pierre jadis vaut encore pour nous aujourd’hui. Si Jésus est le Christ, alors il est toujours fort ; alors il doit avoir réponse à tout ; alors il doit être le remède absolu à toutes nos misères. Comment se fait-il alors que des gens souffrent ? Comment se fait-il que des gens soient obligés de fuir loin de chez eux pour espérer rester en vie ? Comment se fait-il que le Mal triomphe si souvent ? Comment se fait-il que la grand-mère ait dû mourir ? Comment un enfant peut-il mourir, enfermé dans une machine à laver ? Ces questions, qui quelquefois nous habitent, sont du même genre que la réflexion que Pierre a faite à Jésus. Si tu es le Christ, tu ne peux pas mourir ! Si tu es le Christ, le Mal ne doit plus exister ; et s’il existe encore, au moins il ne doit plus triompher ! 
 
Avec Pierre, nous devons apprendre à réduire l’espace qui existe entre ce que nous croyons et ce que nous comprenons de notre foi. Cela ne peut se faire qu’en étant fidèle à Jésus et à tout son enseignement. Cela ne peut se faire qu’en étant ami de Jésus, au sens fort du terme, sinon nous serons traités de Satan, comme Pierre. Pour comprendre cette interpellation de Jésus à Pierre, relisons Bernanos qui affirmait : Qu’est-ce que le diable ? C’est un ami qui ne reste pas jusqu’au bout ! Quand Pierre reproche à Jésus l’affirmation de sa mort, il est un ami qui ne veut pas rester jusqu’au bout, jusque par-delà la mort, jusqu’à la résurrection. Elle seule donne le dernier mot de toute l’histoire ; elle seule donne sens à toutes les souffrances du Christ. Elle seule ouvre une espérance à tous les hommes. A défaut de comprendre toutes les conséquences du message de Jésus, acceptons de devenir des amis de Jésus, des hommes et des femmes qui restent jusqu’au bout. Quoi qu’il en coûte. Amen.
 
(Dessin de Jean-Yves DECOTTIGNIES, in Mille dimanches et fêtes, Année B, éd. Les presses d'Ile de France).

samedi 5 septembre 2015

23ème dimanche ordinaire B - 06 septembre 2015

Quand Dieu se venge...




Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu ! Vengeance, revanche : voilà bien des mots auxquels nous ne sommes pas habitués lorsque l’on parle de Dieu. Des générations de prédicateurs ont tout fait pour évacuer l’image d’un Dieu jaloux, d’un Dieu méchant, d’un Dieu dont il faut avoir peur. Et voilà que la liturgie nous parle de la vengeance de Dieu ! Nous aurait-on trompés ? 
 
Il faut bien lire tout l’extrait proposé à notre méditation pour bien comprendre de quoi il s’agit. Rien ne serait pire aujourd’hui que de sortir ces mots de leur contexte. Quand Dieu se venge, c’est pour sauver son peuple. Il vient apporter un mieux-être à ceux  qui sont marqués par une limite : les yeux des aveugles se dessilleront, les oreilles des sourds s’ouvriront. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie ; car l’eau jaillira dans le désert… Quand Dieu se venge, il supprime le Mal qui frappe l’homme. Nous pourrions citer encore ici le psaume 145 qui a servi de réponse à la Parole entendue en Isaïe. Nous constaterions encore que, quand le Seigneur se venge, c’est le Mal qui recule ; c’est la fidélité de Dieu à son Alliance qui est rappelée. J’aime cette idée que Dieu se venge du Mal qui nous frappe, parce qu’il nous aime et nous veut heureux et libres ! Le thème de la vengeance de Dieu vient nous rappeler que la patience de Dieu est grande, certes ; mais si le péché surabonde, son sens de la justice ouvre la voie à sa vengeance. Pour Dieu, le Mal ne peut, ni ne doit, prendre le pas sur l’homme. L’homme est à Dieu, et Dieu protège son œuvre. 
 
Peut-être est-ce pour éviter au peuple, renouvelé dans la mort et la résurrection du Christ, la vengeance de Dieu, que saint Jacques rappelle aux premiers croyants au Christ qu’il ne faut pas faire de différences entre [les hommes]. S’ils s’entêtaient à mettre à l’honneur les gens riches et à repousser les pauvres en bout d’assemblée, sans doute risqueraient-ils d’attirer sur eux la vengeance de Dieu ! D’où son invitation à aucune partialité envers les personnes, rappelant au passage que les pauvres sont le choix de Dieu, les préférés de Dieu. La charité inventive et active est le meilleur rempart à la vengeance de Dieu. S’il l’homme est juste en toutes ses voies, Dieu n’aura pas à exercer sa vengeance pour rétablir l’équilibre entre les hommes. 
 
Dans l’Evangile, Marc nous montre Jésus qui, à sa manière, exerce la vengeance de Dieu lorsqu’il rend l’ouïe et la parole à un sourd. Il accomplit ce qu’Isaïe a annoncé. Mais surtout il exerce cette vengeance en faveur de tous les hommes. En effet, Marc insiste lourdement sur le lieu où passe Jésus, en plein territoire de la Décapole. Autant dire qu’il est chez les étrangers ! Et c’est là, sans doute en faveur de l’un d’eux, qu’il réalise ce miracle et qu’il ouvre un homme à la tendresse de Dieu à son égard. Il le venge de son passé d’exclusion qui l’empêchait d’entendre et de parler correctement. Avec Jésus, Dieu ne venge pas seulement ceux de son peuple qui auraient à souffrir du Mal ; il venge tout homme. L’origine géographique, voire religieuse, n’a aucune importance ; Dieu aime tout homme et intervient en faveur de tout homme soumis à la loi du Mal. Il vient refaire toutes choses nouvelles pour chacun et pour tous. La vengeance de Dieu ne discrimine personne ; elle porte le salut à tous. Quiconque a besoin d’être libéré, quiconque a besoin d’un mieux dans sa vie, peut se tourner vers lui et espérer de lui qu’il exerce sa justice, qu’il rétablisse le bon droit. 
 
Quand Dieu se venge, il exerce sa justice envers tout homme qui en a besoin. En posant des actes de charité et de miséricorde, nous aidons Dieu à accomplir sa vengeance et à rétablir chacun dans ses droits, dans sa dignité de fils de Dieu, créé à son image et à sa ressemblance. La vengeance de Dieu est loin de nos petites vengeances mesquines. Quand Dieu se venge, le monde et l’homme s’en portent mieux. Avec le psalmiste, nous pouvons louer Dieu qui prend soin de chacun et répand le bon droit et la justice. Amen.