Bienvenue sur ce blog !

Ce blog voudrait vous permettre de vivre un chemin spirituel au rythme de la liturgie de l'Eglise catholique.

Les méditations s'appuient soit sur les textes bibliques quotidiens, soit sur la prière de l'Eglise.

Puisque nous sommes tous responsables de la foi des autres, n'hésitez pas à laisser vos commentaires.

Nous pourrons ainsi nous enrichir de la réflexion des autres.







Quand l'art rejoint la liturgie

Un calice pour mon jubilé.

Peut-être vous souvenez-vous du concours lancé à l’occasion du millénaire des fondations de la cathédrale ? Il s’agissait de faire réaliser un calice pour la cathédrale. Divers artistes ont soumis des projets, un seul a été retenu. C’est la règle du jeu. Mais cela signifie-t-il que les autres projets ne verront pas le jour ? Pas toujours. Séduit par l’un d’eux, j’ai pris la liberté de contacter l’artiste pour lui proposer de réaliser son calice, en plus petit, à l’occasion de mon jubilé sacerdotal qui approchait (25 ans d’ordination). 

Le calice dont il est question a été imaginé par Galla Theodosis, à l’époque étudiante à la Haute Ecole des Arts du Rhin à Strasbourg. Elle a soufflé la coupe en cristal dans les ateliers des cristalleries de Saint Louis (68). La partie en argent a été réalisée par un ancien enseignant de cette même école, Daniel Koch, à partir notamment de bijoux provenant de ma famille. 

Galla Theodosis expliquait son projet ainsi : « Le calice s’inspire de la façade du bâtiment, toute en superposition : une structure délicate et ajourée qui fait à la fois office d’ornement et de support. La structure en argent évoque la structure des vitraux, en jouant sur la relation entre verre et métal. Par ailleurs, le motif ornemental symbolise à la fois la goutte de sang, le fluide sacré par lequel la communion peut s’accomplir et le partage, l’amour fraternel qui en est l’essence. Le bol en cristal, teinté d’un dégradé de bleu poursuit l’évocation des vitraux : la couleur bleue évoque à la fois la Vierge protectrice de la Cathédrale, et les cieux ; il est également symbole de fidélité, de chasteté et de foi. Le dégradé rappelle le processus de la communion, qui au travers de l’acte de partage, met les fidèles en lien avec le divin, les connecte peu à peu avec le sacré. Le pied du calice est lui aussi inspiré par certains éléments architecturaux et ornementaux de la Cathédrale, notamment les nœuds octogonaux ».

Pour Daniel Koch, la difficulté venait d’abord du fait de travailler sur un projet imaginé par quelqu’un d’autre. Il lui a fallu réfléchir toute la partie technique pour que les fines branches en argent ne ploient pas sous le poids du cristal. Les éléments fournis (un prototype en 3D et la coupe de cristal) n’ont pas simplifiés les choses. Comme il me l’a précisé lui-même, sa « première surprise venait de la coupe en cristal, qui a une forme irrégulière et un bord légèrement oblique qu'il a fallu rectifier. Le prototype en 3D n'était pas exploitable, car les proportions n'était pas ajusté à la coupe. Ce qui m’obligea de réaliser le calice de façon complètement artisanale. La base fut réalisée entièrement au marteau à partir d'un lingot, et pour le pied un travail au tour. Quant à la partie entourant la coupe, la réalisation d'une maquette d'un motif afin de fabriquer un moule en latex pour reproduire le motif plusieurs fois, en utilisant la technique de fonte à cire perdue, fut nécessaire. »

Quand vous regardez le calice de près, vous vous apercevez que la partie en cristal ne repose pas sur les tiges en argent ; elle est suspendue à l’intérieur de la structure métallique. « Comme la coupe n'avait pas une forme régulière, j'ai dû m’y reprendre à plusieurs fois, afin que la partie en argent soit le plus près possible du cristal et que les tensions du cintrage soient réparties d'une façon régulière », explique encore Daniel Koch. La plus belle vue du calice, selon moi, vous l’avez quand, tenant le calice en main, vous regardez à l’intérieur de la coupe. Toutes ces tiges métalliques et la transparence du cristal évoque sans aucun doute possible les rosaces de nos églises. 

Au final, la conjugaison de tous ces talents aboutit à un calice unique en son genre, fruit de l’intelligence, du travail et de la passion d’hommes et de femmes pour leur art. Ce que j’aime particulièrement, c’est la forme de la structure métallique, en goutte de sang ; certains y voient des cœurs, évoquant ainsi le don d’amour du Christ sur la croix pour l’humanité, nous invitant à communier à cet amour. Elle évoque aussi pour moi l’amour de ma famille et de mes amis qui se sont unis pour que cette œuvre voit le jour. La prière silencieuse du prêtre présentant le calice prend tout son sens : « Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers, toi qui nous donnes ce vin, fruit de la terre et du travail des hommes ; nous te le présentons, il deviendra pour nous le vin du Royaume ». Ce travail des hommes, c’est celui du vigneron bien sûr, mais désormais aussi celui de ces artistes qui réfléchissent et réalisent notre vaisselle liturgique. 

Détail du calice :

Hauteur totale : 19,5 cm
Largeur totale : 9,2 cm
Hauteur coupe en cristal : 11 cm
Hauteur pied : 8 cm
Poids : 709 grammes

La coupe en cristal a été finalement cerclé d’une bague en argent qui permet de l’enchâsser dans la structure en argent. Ceci a été fait pour pouvoir facilement démonter le tout pour bien laver la coupe en cristal et pour faciliter l’utilisation du calice. 


Plaidoyer pour la chasuble !


(Je vous livre ici un extrait d’une conférence de Sr Annie, cistercienne du Monastère de la Merci-Dieu dans la Sarthe. Les sœurs de la Merci-Dieu confectionnent des vêtements liturgiques tissés à la main. Trois sœurs ont concouru avec succès au titre de «meilleur ouvrier de France ». Elles ont formé au tissage une sœur du Carmel de Marienthal ainsi qu’une sœur de Baumgarten. Vous devriez donc bientôt pouvoir découvrir la qualité de cet art au service de la liturgie en Alsace. En attendant, vous trouverez ici la réflexion qui guide leur travail (conférence donnée à Paris en 2010), et  quelques réalisations de leur atelier.)

 
« La constitution Sacrosanctum concilium nous a plus particulièrement interpellées. Permettez- moi de vous citer ici un extrait du paragraphe 7 de celle-ci : « Pour l’accomplissement d’une si grande œuvre, le Christ est toujours auprès de son Eglise, surtout dans les actions liturgiques. Il est là présent dans le sacrifice de la messe, et dans la personne du ministre « le même offrant maintenant par le ministère des prêtres, qui s’offrit lui même sur la croix » et au plus haut point, sous les espèces eucharistiques (…)C’est donc à juste titre que la liturgie est considérée comme l’exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ, exercice dans lequel la sanctification de l’homme est réalisée d’une manière propre à chacun d’eux, et dans lequel le culte public intégral est exercé par le Corps mystique de Jésus Christ, c’est-à-dire par le Chef et par ses membres ».

Cela nous a amenées encore plus à vouloir situer le prêtre au cœur de la célébration. Le prêtre célèbre in persona Christi : présidant la célébration liturgique, il le fait au Nom du Christ-Tête.

Quelque chose de la lumière du Christ ressuscité doit émaner du président de l’assemblée. Ce n’est pas le père X qui préside. Par conséquent la chasuble n’est pas un vêtement qui montre ; il cache la personnalité sans toutefois l’annuler puisque le Christ se trouve au milieu de ses frères via la manière d’être présent qui est celle du prêtre, le père X – sa posture corporelle et vocale, sa « corporéité » qui est la manière dont il communique avec l’assemblée. La chasuble reprend une telle corporéité pour l’amplifier, la magnifier.
 
Il s’agit d’une présence sacramentelle qui se situe dans un lieu donné et qui passe par ce dernier : l’amplitude de l’architecture, la sonorité du vaisseau, les vibrations de la lumière et des couleurs. Or la chasuble en quelque sorte les convoque et les « cristallise ». D’où pourrait-on dire : une chasuble / un espace / un homme.

La chasuble exerce une fonction de symbolisation. Un point lumineux qui accueille le regard de l’assemblée et lui renvoie l’image du Christ vivant. (…)

Ce vêtement comme tout vêtement a plusieurs fonctions :

1) il a une fonction ministérielle : le prêtre n’agit qu’au titre de sa fonction, le vêtement marque son effacement derrière sa fonction ; il y a là signe d’humilité .Pour les chrétiens il est le signe que quelqu’un d’autre agit.

2) Le vêtement a une fonction institutionnelle avec un caractère stable, reconnu qui renvoie à l’institution.

3) Le vêtement a aussi une fonction signalétique : il informe du rôle de celui qui le porte : c’est pourquoi nous restons attachées à cette forme ample, reconnaissable par tous comme étant une chasuble.

4) Le vêtement a une fonction cérémonielle directement par son aspect et sa beauté, apportant une esthétique et une noblesse révélatrice du sacré ; ensuite indirectement, dans la mesure où il induit un comportement, une manière d’être, de se déplacer, d’effectuer des gestes : là aussi la forme et l’ampleur de la chasuble jouent un rôle, et se mouvoir doit être appris.

5) Le vêtement a une fonction festive : il souligne que l’Eucharistie célébrée est un moment exceptionnel.

6) Il a une fonction rituelle car le vêtement introduit une distance entre l’action effectuée et ce qu’elle opère. L’action n’est pas directement perçue dans son opération immédiate mais comme symbolique.

Il a une fonction pratique : le vêtement doit être adapté aux gestes que le célébrant pose.

Et peut être d’autres fonctions oubliées ici…

Pour appuyer ce que je viens de vous dire je cite Martine BARBEAU dans son ouvrage Vêtement et intériorité, Cahiers de l’Ecole Cathédrale, Ed. Parole et Silence, 2002, p. 125

« (..) Le vêtement porte la gestualité d’une personne, tant dans sa dimension individuelle que dans son appartenance à un groupe (…). Il est nécessaire de porter un vêtement spécifique pour certains gestes symboliques (...) Le geste est posé dans une situation où se conjuguent le temps et l’espace propres à la personne (…) le rapport si complexe et si étroit entre le geste et le vêtement est modulé par le choix du tissu. Les contraintes liées à une situation ou à un rôle s’expriment tout autant par des gestes à accomplir que par des tissus rigides ou fluides, minces ou superposés. Une cérémonie appelle en même temps tels gestes et tels vêtements ». (…)

Ce que nous espérons est de pouvoir continuer à transmettre notre savoir faire, continuer à donner satisfaction à des prêtres cherchant la pièce unique correspondant à leur attente. Nous essayons de maintenir des prix correspondant à la réalité financière de l’Eglise, tout en nous permettant de subvenir à nos besoins, c’est dire que nous ne pouvons compter toutes nos heures de travail ! Nous espérons que la nouvelle génération de prêtres saura découvrir et apprécier ce travail. Nous sommes conscientes qu’il y a là un challenge : une chasuble pour un lieu et pour un prêtre est devenu très très difficile, alors je dirai simplement : aux prêtres de vouloir bien célébrer l’Eucharistie, revêtus d’une chasuble ; à nous de leur donner satisfaction dans notre domaine, mais aussi d’être à l’écoute de leurs suggestions. »



Chape rouge tissée main,
laine et soie






Chasuble rouge tissée main,
laine et coton








Chape tissée main en soie peinte
Peintre : Pierre Le Cacheux






Chasuble et étole peinte - Or
Peintre : Pierre Le Cacheux
Pour le temps pascal


Chasuble verte                                                avec applications de tissus
   





                       
Chasuble tissée main
laine et soie
pour le temps de l'Avent




Chasuble tissée main en laine violette dégradée
pour les funérailles


Chasuble tissée main laine et soie or

Chasuble violette écossaise tissée main
Pour le temps du Carême

                 
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Paramentique


(Voici un article que j'ai rédigé pour la revue Caecilia, Revue de Liturgie du Diocèse de Strasbourg)

 

Non, je vous rassure tout de suite : ce n’est ni une insulte, ni un gros mot. Parler de paramentique, ce n’est pas davantage parler chiffon, mais parler des vêtements propres aux célébrations liturgiques. Bien que vous les connaissiez, je vous les rappelle : l’aube, l’étole, la dalmatique pour le diacre, la chasuble pour le prêtre lorsqu’il célèbre la messe, ou la chape pour les autres actions liturgiques.


Contrairement à ce qu’affirmait un confrère au début de mon ministère, le Concile Vatican II n’a pas aboli la chasuble, ni réduit les vêtements liturgique aux seules aubes et étoles ! Ce qui est demandé par le Concile en matière d’art sacré (dont les vêtements liturgiques font partie), c’est une noble beauté plutôt que la seule somptuosité (SC n° 124).

La PGMR justifie ainsi l’utilisation de vêtements particuliers : Dans l’Eglise, qui est le Corps du Christ, tous les membres n’exercent pas la même fonction. Cette diversité des ministères dans la célébration de l’Eucharistie se manifeste extérieurement par la diversité des vêtements liturgiques, qui doivent donc être le signe de la fonction propre à chaque ministre. Il faut cependant que ces vêtements contribuent aussi à la beauté de l’action liturgique (n° 335). Le vêtement liturgique est donc bien plus qu’un vêtement de « travail ». Il signifie la fonction propre de celui qui en est revêtu. Cette nouvelle traduction de la PGMR précise que même les lecteurs et les autres ministres laïcs peuvent l’aube ou un autre vêtement approuvé (n° 339).

Un vêtement liturgique se doit d’être propre, simple, noble et beau, ce que les jeunes traduiraient par « avoir la classe». La beauté et la noblesse du vêtement ne doivent pas tenir à l’abondance des ornements surajoutés, mais à la matière employée et à la forme du vêtement. Celui-ci pourra présenter des motifs, des images ou des symboles qui indiquent un usage sacré et l’on écartera ceux qui jureraient avec lui (n° 344). Ce paragraphe devrait nous inciter à réfléchir à la qualité des vêtements utilisés. Certains sont en effet à la paramentique ce que les fleurs artificielles sont à l’art floral ! Et ce n’est pas qu’une question de goût personnel.

Porter un vêtement liturgique n’est pas sans conséquence sur notre manière de bouger, de poser nos gestes. Ceux-ci sont amplifiés par l’amplitude du vêtement. Amplifiés, donc plus visibles ! Comme le note Sœur Annie du Monastère de la Merci-Dieu dans la Sarthe : Il est indispensable, pour la beauté de la liturgie, que le prêtre ait bien revêtu sa chasuble avant d’arriver dans le chœur, que l’ampleur soit bien répartie sur les bras, le décor du milieu bien vertical, et surtout que le col de l’aube soit bien posé sur l’encolure de la chasuble : la sacristie doit donc être les coulisses et doit avoir une grande glace devant laquelle le prêtre revêt son vêtement : quelle que soit la chasuble, si le prêtre est mal habillé, c’est toute la cérémonie qui perd en dignité et donc en beauté. Or cela arrive bien trop souvent, alors que l’assistance, elle, est tout endimanchée (Conférence donnée à Paris en 2010). Je redirai ici ce que j’ai souvent dit aux servants d’autel : notre tenue (vestimentaire) nous donne une tenue (attitude).

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Réalisation d'un calice

La Présentation Générale du Missel Romain dit au n° 83 : Le geste de la fraction (...) signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l'unique pain de vie, qui est le Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul corps. Elle renvoie ainsi à 1 Co 10, 17 où Paul affirme : Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain  unique.

Lors de messes plus solennelles où la communion aux deux espèces est proposée, comment manifester qu'il n'y a qu'un pain et qu'une coupe pendant la célébration ? Comment éviter "une forêt" de calices et une multitude de coupes de pain au moment de la consécration. J'ai longtemps réfléchi à cela et finalement, avec l'aide de l'orfèvre Gérard BEAUCOUSIN, j'ai imaginé un service eucharistique qui permettrait de n'avoir qu'un pain et qu'une coupe. Il me fallait pour cela trouver un grand plat pour les hosties (ça c'est assez facile à trouver) et un grand calice, contenant suffisamment de vin pour toute une assemblée paroissiale. Durant le Carême 2008, j'ai fait réaliser ce que j'avais réfléchi.

J'ai commencé par faire quelques esquisses adressées à l'orfèvre. Dans un aller-retour de mail, nous avons fixé la forme et le volume du calice. Sa contenance (1 litre sans aucun problème) suppose que le célbrant puisse transvaser facilement le vin pendant le chant de l'Agneau de Dieu dans des calices plus petits pour la communion. D'où la présence d'un discret bec verseur.



Les premières esquisses envoyées à l'orfèvre :




Le retour de l'orfèvre



avec quelques unes de ses réalisations passées



Après être tombés d'accord quant à la forme, l'artiste m'a fait parvenir régulièrement des photos me permettant de suivre l'avancée de son travail, et de préciser mon attente.


Au 05 mars 2008, il ressemblait à ceci.



le 14 mars, le noeud a été rajouté, le martèlement adouci et le calice bien lustré


En voyant ainsi le calice, j'ai demandé à l'artiste de dorer l'intérieur des 4 croix qui ornent le noeud. Ce qui fut fait.

Voici donc le calice, tel que je l'ai réceptionné le Jeudi Saint 2008 au matin.


Désormais, au moment de l'apport des dons, les servants apportent un seul grand plat et le calice à l'autel.





Au moment de l'Agneau de Dieu, ils apportent des plats et des calices plus petits dans lesquels sont répartis le pain et le vin pour l'assemblée.

Les coupes pour les hosties 




Les petits calices




J'ai fait le choix de bols pour deux raisons : ils sont faciles à porter et à présenter à ceux qui veulent boire au calice. Et, en cas de communion par intinction, le célébrant peut plus facilement y tremper le Pain consacré car plus large qu'un calice ordinaire. La PGMR prévoit qu'en ce dernier cas, c'est toujours celui qui donne la communion qui trempe le pain dans un calice tenu par un assistant. La pratique de ce geste me fait dire qu'il est plus simple et plus beau qu'un assistant tienne la coupe de pain et celui qui donne la communion le calice : il peut ainsi, avec ces bols, porter la communion plus facilement à la bouche du communiant en s'en servant comme d'un plateau de communion, pour éviter que du Précieux Sang ne goutte au sol.

Le calice a une hauteur de 27 cm pour un diamètre de coupe de 16 cm.
Il est en étain alimentaire.
La coupe à hosties a un diamètre de 26 cm pour une hauteur de 5 cm.


Seul le calice est de Gérard BEAUCOUSIN.
Les autres éléments du service ont été acheté au rayon "art de la table" dans diverses enseignes.